Le PAT pourrait recevoir un soutien financier de poids dans les tout prochains mois, voire même dans les prochaines semaines. Les autorités gabonaises multiplient les négociations avec le Fonds monétaire international dont elles sollicitent un nouvel accompagnement visant à mettre en œuvre ce programme majeur.
Le ministre de l’Économie, Mme Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, et celui du Budget, M. Sosthene Ossougou ont échangé avec les représentants du FMI, plus précisément avec le directeur adjoint en charge du département Afrique. L’objectif était pour ces hauts commis de l’État, d’envisager un appui financier du Fond Monétaire international afin d’amorcer le Plan d’Accélération de la Transformation.
Si au cours de cet entretien, les représentants du FMI ont été captivés par la présentation du PAT, d’autres séances de travail devraient avoir lieu, elles s’étendent sur deux semaines. Le Plan d’Accélération de la Transformation est un programme né de la volonté du Président de la République Gabonaise afin de relancer l’économie gabonaise fortement touchée par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Si jusqu’ici l’économie ganonaise s’est montrée très resiliente, il n’en demeure pas moins qu’elle ait été touchée comme de nombreux pays dans le monde. Le PAT qui vise à redynamiser plusieurs secteurs de l’économie gabonaise à travers plusieurs travaux et réformes à toute l’attention des représentants du FMI.
Un soutien financier qui ne devrait pas poser problème au FMI
Il y a un an, le Gabon recevait un appui financier de plus de 600 millions de dollars de la part du FMI afin de faire face à une crise que subissait son économie. Si le FMI a indiqué à plusieurs reprises que le Gabon était sur la bonne voix, l’institution financiere a tout de même reconnu que la crise sanitaire inhérente à la Covid-19 est venue jouer les trouble-fêtes, ce qui a conduit le Gabon à monter un plan rapide et efficace pour mieux rebondir. Le PAT qui a déjà toutes les attentions des représentants du FMI devrait recevoir l’appui tant espéré par les autorités gabonaises, et ce , grâce à la confiance qu’il y a entres les deux parties .