Le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale a expliqué, mardi 4 mai 2021 lors d’une conférence de presse à son cabinet, que la récente adoption par le Conseil des ministres du projet de décret fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise visait avant tout à conférer un caractère social à la prise en charge de l’État au profit des jeunes bacheliers.
C’est en effet un exercice d’explication et de précision auquel s’est prêté Pr Patrick Mouguiama Daouda ce mardi face à la presse nationale et internationale. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale est revenu sur l’adoption en Conseil des ministres, le 29 avril 2021, du projet de décret fixant les nouveaux régimes de bourses d’études au Gabon.
Celui-ci, a-t-il précisé dans un premier temps, annule le précédent adopté le 29 mars 2019 qui fixait les conditions d’attribution, de transfert, de suspension, de suppression, d’orientation, de réorientation de bourses, et selon lequel au Gabon, seuls les élèves âgés au maximum de 19 ans et ayant obtenu au moins 12 sur 20 au baccalauréat ou un diplôme équivalent reconnu par l’État pourront désormais obtenir une bourse d’études. Son but, a-t-il réitéré, est d’uniformiser le régime de bourses applicables aux élèves et étudiants scolarisés au Gabon et à l’étranger en précisant les différentes conditions adaptées en fonction du type d’enseignement, de l’âge et des performances académiques de l’apprenant.
Ainsi, désormais, pour le parcours général, l’âge limite est fixé à 22 ans ; 27 ans pour la formation professionnelle et 24 ans pour l’enseignement technique supérieur. Les demandeurs sont simplement tenus d’obtenir au moins 10/20 lors de l’examen. Pour le membre du gouvernement, il s’agit d’un choix social.
« Donner la bourse à tous ceux qui ont 10 de moyenne, c’est une décision sociale. C’est déjà le 1er choix qu’on a fait, qui n’était pas pris en compte dans les textes qui ont posé problème », a expliqué Pr Mouguiama Douada qui a par ailleurs indiqué que les anciens textes n’ont pas pris en compte la gestion des bourses pour les formations professionnelles.