Reçue la semaine dernière sur le plateau de l’émission « Face à vous », diffusée sur plusieurs médias nationaux, la ministre en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle a expliqué que la récente réforme initiée dans le deuxième secteur dont elle a la charge l’a été sous l’impulsion du président de la République qui tient à coller les enseignements dispensés aux jeunes apprenants aux réels besoins du marché de l’emploi.
A la suite de sa patronne, la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, et de son collègue de l’Education nationale et l’Enseignement supérieur Pr Patrick Mouguiama Daouda, le tour est venu, vendredi 4 juin 2021, à Madeleine Edmée Berre de se prêter au jeu de questions-réponses dans le cadre de l’émission « Face à vous ». Au cours de cette émission diffusée sur plusieurs médias nationaux et axée sur l’action gouvernementale, la ministre a évoqué, entre autres, la récente réforme dans le secteur de la formation professionnelle.
Ayant donné lieu à la construction des centres de Nkok (déjà opérationnel), de Mvengue et de Ntchengue (en cours de finition), cette réforme, a-t-elle, rappelé, a été initiée sous l’impulsion du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, dont la lutte contre le chômage des jeunes est un des chevaux de bataille. « lechef de l’Etat nous a instruit de revisiter le contenu pédagogique que la formation professionnelle, parce que nous nous sommes rendus compte que sur le marché de l’emploi, nous avions de grandes perspectives et de grandes opportunités d’embauche », a expliqué la patronne de ce département ministériel.
La réforme, selon elle, a donc consister à réviser les textes qui gouvernent la formation professionnelle, notamment ceux liés à l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels (ANFEP). Il a également fallu réviser les curricula de l’ensemble des filières avec l’aide des opérateurs économiques et des organisations syndicales du secteur. Le renforcement des compétences des formateurs a aussi été intégré comme un aspect de cette réforme, « pour permettre à ces enseignants de répondre aux contraintes pédagogiques liées à la définition des nouveaux curricula et des filières ».
En vue de la matérialisation de cette réforme, le Gabon, aidé de ses partenaires, a réhabilité et construit 5 centres de formation, dont 3 d’une capacité de 1000 places.