À la faveur d’un live sur Facebook, près d’une semaine après l’adresse d’Ali Bongo Ondimba au Parlement réuni en congrès, le porte-parole de la présidence de la République a tenu à éclaircir les points d’ombre pouvant exister dans le discours du chef de l’État. Jessye Ella Ekogha a, entre autres, évoqué le sujet lié au nouveau Code du travail actuellement en examen au Parlement qui, selon lui, comporte de nombreux avantages.
Réagissant à la récente sortie du chef de l’État devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le porte-parole de la présidence de la République a tenu à éclaircir les points d’ombre pouvant exister dans l’adresse d’Ali Bongo Ondimba. Sur Facebook, Jessye Ella Ekogha a, entre autres, évoqué le sujet lié au nouveau Code du travail. Celui-ci est actuellement en examen à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Le Conseiller spécial du chef de l’État en est convaincu, ce nouveau code « devrait à terme offrir aux Gabonais des meilleures conditions d’accès à l’emploi ».
Issu d’une longue concertation tripartite (gouvernement, partenaires sociaux et patronat), ce texte de loi dont le président de la République a lui-même félicité l’élaboration et l’aboutissement devrait comporter de nombreux avantages aussi bien pour les travailleurs que pour leurs employeurs. Celui-ci renforce par exemple le statut des travailleurs en limitant la durée du contrat à durée déterminée (CDD) à 2 ans au lieu de 4 ans jadis. En effet, le nouveau Code du travail prend désormais en compte ce type de contrat, jugé plus souple pour les deux parties.
Le texte de loi qui est actuellement sur la table des députés et des sénateurs ambitionne également de mieux protéger les travailleurs de la précarité. D’autant qu’il prévoit, entre autres, de créer un statut pour le travailleur journalier et hebdomadaire « lui conférant un accès au bénéfice des dispositions du Code de la sécurité sociale et de la Caisse nationale d’assurance ».
Les autorités gabonaises ambitionnent de créer chaque année 10 000 emplois