Pour obtenir la présidence de l’Union nationale (UN), un parti de l’opposition qui peine à trouver sa place sur la scène politique nationale, des membres de la famille du patriarche Zacharie Myboto sont à couteaux tirés.
Rien ne va plus dans la famille de Zacharie Myboto. Et le patriarche jadis hyper influent semble ne plus être en mesure de mettre fin à la guéguerre au sein de son clan. La raison de la querelle : la présidence de l’Union nationale, un parti de l’opposition qui, en 10 années d’existence, n’est parvenu à obtenir qu’un seul élu à l’Assemblée nationale et aucun au Sénat.
Après le fiasco du congrès de décembre 2020, les choses semblent désormais se confirmer pour la tenue d’une autre assise à Libreville. Mais rien ne dit que les tensions ne seront pas une nouvelle au rendez-vous. D’autant plus que deux la course enfant biologique du président sortant sont dans la course : Chantal Myboto et son cadet Eric Myboto.
Tous les deux enfants du patriarche qui a annoncé sa retraite politique apparaissent sur les deux différentes listes des candidats à la présidence de l’UN : Paulette Missambo et Paul-Marie Gondjout. Chantal, la première, est logiquement sur la liste de son époux Gondjout à qui Zacharie Myboto souhaite confier le parti, non sans mal à cause des contestations que sa position a engendrées. Eric, le cadet, est quant à lui sur la liste de Paulette, bien décidé à s’opposer à la décision du paternel.
Si la date n’a pas encore été annoncée, le prochain congrès de l’UN s’annonce encore mouvementé comme l’a été celui de décembre 2020. En attendant, les membres de la famille continuent de fragiliser davantage le peu de cohésion qui leur restait ces dernières années. Rien de véritablement surprenant, diraient certains.