À l’occasion de la cérémonie de clôture de la 3ème édition des Journées nationales de sécurité intérieure à laquelle il prenait part, jeudi 12 août 2021, le président de la République a mis une nouvelle fois en garde contre les agissements répréhensibles au sein de la police nationale, non sans inviter les agents à « se faire respecter » naturellement.
La cérémonie de clôture de la 3ème édition des Journées nationales de sécurité intérieure a eu lieu dans la journée de jeudi à Owendo. Ali Bongo Ondimba et une partie des membres du gouvernement, dont la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et le ministre d’État à l’Intérieur Lambert-Noël Matha y ont pris part. Dans son discours de circonstance, le président de la République n’a pas manqué de mettre en garde contre les comportements répréhensibles au sein de la Police nationale.
« Le rôle de la Police nationale est si particulier qu’elle jouit d’un privilège exorbitant pour faire respecter le droit, réprimer les comportements indélicats ou délictueux, mais les droits ne vont pas sans devoirs », a-t-il rappelé, invitant les agents des différentes unités à mériter leur respect partout où ils sont.
Or, le chef de l’État estime que « pour être respectée, la police nationale doit l’être inconditionnellement, car elle incarne l’autorité de l’État avec force et rigueur ». « Il faut être respectable. Les comportements déviants au sein de la Police nationale ne sauraient être tolérés », a-t-il prévenu.
Pour Ali Bongo Ondimba, « l’autorité de l’État ne se manifeste pas uniquement à travers l’usage de la force ». Il pense plutôt que « l’autorité, c’est également l’autorité spontanée, naturelle, c’est-à-dire se faire respecter » sans recourir à une quelconque forme de violence.