Récemment, le Département d’État américain a reconnu qu’en matière de transparence budgétaire, le Gabon fait des « progrès significatifs ». Beaucoup s’accordent à admettre que cette note est en grande partie due aux efforts consentis par Noureddin Bongo Valentin dans le cadre des travaux de la taskforce sur l’assainissement des dépenses publiques.
Contrairement à certains pays de la sous-région de l’Afrique centrale à l’instar du Cameroun, du Tchad et du Congo dont le processus de transparence budgétaire n’affiche « aucun progrès considérable », au Gabon, c’est une tout autre réalité. Le pays apparaît parmi ceux dont la gestion des finances publiques est des plus limpides et des plus sûres. C’est le Département d’État américain qui le dit.
L’administration, équivalent du ministère des Affaires étrangèresau Gabon, vient en effet de rendre public son rapport annuel sur le niveau de transparence budgétaire des pays africains. Et notre pays figure parmi ceux dont les progrès en la matière sont jugés « significatifs ». C’est dire que les réformes engagées depuis quelque temps commencent à porter leurs fruits. Pour beaucoup, cette note est donc loin d’être un hasard. Certains veulent d’ailleurs y voir la marque d’un homme : Noureddin Bongo Valentin.
Depuis près de deux ans, période prise en compte par les auteurs du rapport, le Coordinateur général des affaires présidentielles n’a en effet ménagé aucun effort pour assurer les missions qui lui sont confiées par le chef de l’État. Or, celle d’assainir les finances publiques est la principale mission que lui a confiée Ali Bongo Ondimba, lors de sa nomination en novembre 2019.
Depuis, le jeune collaborateur du président de la République a la haute main sur les questions budgétaires. Il est notamment responsable des différentes taskforces, dont la principale est axée sur la gestion de la dette intérieure. Les travaux entrepris dans le cadre de cette taskforce ont en effet contribué à rendre plus transparente la gestion de la dépense publique. Ils ont d’ailleurs permis de déterminer que les 2/3 des revendications des entreprises ayant obtenu des marchés avec l’Etat étaient fictive.
Pourtant, bien que fières de la considération des autorités américaines pour leurs efforts, les autorités gabonaises envisagent d’en faire plus dans le domaine de la transparence budgétaire. Le pays qui devrait bientôt faire son entrée dans le Commonwealth entend se hisser au niveau des plus grands de ce monde.