De « CCC » en décembre dernier, la note souveraine du Gabon vient d’être relevée à « B- » par l’agence de notation financière Fitch Ratings. Ce qui conforte l’idée que le Gabon a véritablement amorcé une nouvelle dynamique dans la gestion de ses ressources budgétaires et qu’il bénéficie davantage de la confiance des organismes financiers internationaux.
Le financement du Plan d’accélération de la transformation (PAT) est plus que jamais sur la bonne voie. Après le renouvèlement de la confiance du FMI qui a récemment consenti à octroyer une nouvelle aide financière au pays, le Gabon vient de voir sa note souveraine relevée par Fitch Ratings.
De « CCC » il y a huit mois, l’agence de notation financière, l’une des trois plus prestigieuses aux côtés de Standard & Poor’set Moody’s, l’a fait passer à « B- ». Cette mise à niveau est loin d’être un hasard pour le pays qui, depuis près de deux ans, a créé des taskforces, particulièrement axées sur la maîtrise de la dépense publique. Des travaux qui ont été confiés à NoureddinBongo Valentin, Coordinateur général des Affaires présidentielles.
« La mise à niveau reflète un récent assouplissement des pressions sur les liquidités en raison de la hausse des prix du pétrole et d’un nouveau programme du Fonds monétaire international », explique l’agence qui ajoute : « Cela reflète également notre attente que la situation budgétaire sous-jacente du Gabon s’améliore en raison d’un rebond des recettes non pétrolières, d’une réduction des dépenses liées à la pandémie et d’une restriction des autres dépenses courantes. »
Fitch Ratings est par ailleurs convaincue de « l’indéniable capacité » du pays à surmonter les effets de la crise économique liés à la Covid-19. L’agence estime les besoins de financement totaux du Gabon à 14 % du PIB en 2021 et 7 % en 2022, soit une nette amélioration.