Pour beaucoup, il ne fait aucun doute que l’ex-Coordinateur général des affaires présidentielles qui a été remis à son administration d’origine lors du Conseil des ministres du lundi 13 septembre 2021 sera promu à la tête du Haut-Commissariat de la République.
La presse nationale et internationale s’en est fait l’écho dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 septembre 2021 : Noureddin Bongo Valentin n’est plus le Coordinateur général des affaires présidentielles. Nommé en décembre 2019, il a été remis à la disposition de son administration d’origine.
Mais avant, l’ex-CGA qui a montré une grande ardeur au travail durant ces 21 derniers mois a été élevé au grade de Chevalier de l’ordre de l’Étoile équatoriale. Une preuve de la reconnaissance de son travail par le chef de l’État qui lui avait notamment confié la coordination de toutes les taskforces ayant permis l’élaboration du Plan d’accélération de la transformation de l’économie (PAT), actuelle feuille de route du gouvernement.
Après son départ en tant que CGAP, Noureddin Bongo Valentindevrait rebondir dans une fonction encore plus importante. C’est, en tout cas ce qu’assurent des sources proches de la présidence de la République. Il serait pressenti pour assurer la gestion du Haut-Commissariat de la République. Un projet d’ordonnance portant création de cet organe a justement été adopté en Conseils des ministres lundi. Il s’agit d’« un organe qui assiste le président de la République dans l’évaluation, le suivi, la mise en œuvre de son action politique », précise lecommuniqué du Conseil des ministres.
Ainsi, au cas où il accédait au poste de Haut-Commissaire de la République, Noureddin Bongo Valentin verra ses prérogatives renforcées. Rattaché au président de la République à qui il rendra directement compte, il sera chargé « d’engager, dans le cadre des prérogatives reçues du Président de la République, les missions de suivi, d’observation et de relais de son actionpolitique, d’interagir avec les institutions politiques et lesacteurs de la vie publique sur la stabilité et les modalités de maintien des valeurs démocratiques, d’assurer une veille sur l’état de la situation politique au niveau national avec l’ensemble des acteurs de la vie politique, de proposer les modalités de réalisation de l’Action politique du Président de la République, de dresser des rapports et bilans de l’activité politique du Président de la République et de promouvoir l’animation du débat politique auprès des populations dans le cadre des prérogatives qui lui sont conférées ».
C’est donc un poste plus important et bien plus stratégique qui attend l’ex-CGAP qui, dans une lettre ouverte adressée à Ali Bongo Ondimba, n’a pas manqué de le remercier pour sa confiance.