Depuis l’annonce de la candidature du Gabon au Commonwealth, les autorités gabonaises et particulièrement le président de la République Ali Bongo Ondimba font face à de multiples attaques parmi lesquelles l’enquête dite des « Pandora Papers », qui est en réalité un dossier totalement vide en ce qui concerne le chef de l’État gabonais.
Ali Bongo Ondimba semble être depuis quelques mois la cible de certains grands groupes internationaux. Le président de la République subit en effet depuis quelque temps un acharnement médiatique. Beaucoup y voient une forme de vengeance savamment orchestrée depuis que le Gabon a annoncé sa candidature à l’adhésion au Commonwealth pour multiplier ses possibilités de partenariats à l’international. L’initiative semble avoir créé un tel malaise du côté de l’Hexagone qu’il ne se passe plus un mois sans que la première autorité de notre pays ne subisse d’attaque.
La dernière en date : les « Pandora Papers ». Autant dire, pas grand-chose qui pourrait ébranler la conviction des autorités gabonaises à avoir fait le choix de marquer un coup d’arrêt à la pénible Françafrique. Sinon, comment comprendre que le travail mené par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) reproche au chef de l’État gabonais d’avoir créé deux sociétés aux îles Vierges britanniques, ceci alors qu’il était ministre de la Défense.
La raison évoquée par ces enquêteurs dont les intentions n’échappent plus à personne en Afrique, c’est que ces îles sont aujourd’hui considérées comme un paradis fiscal. Plutôt cocasse ! D’autant que les sociétés Cresthill Worldwide Limited et Gazeebo Investment Limited, respectivement immatriculée le 30 mars 2007 et le 29 janvier 2008 sont à ce jour dissoutes.
L’affaire est si comique qu’au palais du bord de mer à Libreville, certains la perçoivent comme « un non-évènement », un de plus qui tente désespérément de ternir l’image du chef de l’État gabonais. « C’est un dossier vide. Rien de répréhensible. On parle d’actes qui se seraient passés, car on parle au conditionnel. Et si ces actes s’étaient passés, on parle d’actes qui n’auraient rien de répréhensible, qui se seraient déroulés il y a plus de vingt ans et des sociétés qui aujourd’hui n’existent plus. Donc au final, des personnes essaient de monter des scandales sur rien du tout », a d’ailleurs tenu à relever, jeudi 7 octobre 2021, Jessye Ella Ekogha.
Pour le porte-parole de la présidence de la République, il s’agit clairement d’« un acharnement médiatique contre le Président ». Il estime en effet que les auteurs de cette enquête ne se sont contentés que de « monter un scandale sur rien du tout ». « On arrive même à se poser la question de savoir si ça ne fait pas plus vendeur pour certains de mettre des noms sur certaines de leurs études ou publications », s’est-il interrogé.
En tout cas, comme l’avait dit le défunt Jacques Chirac en son temps, cette affaire fera « Pschitt ! ». Il n’y a vraiment de répréhensible pour lequel Ali Bongo Ondimba devrait être poursuivi.