Une meilleure valorisation du gaz de torche, c’est le grand défi que Yann Livulibutt Yangari, chef de la Task Force stratégie gazière du plan d’accélération de la transformation (PAT), s’est fixé.
Le Gabon qui détient 29 milliards de mètres cubes de gaz naturel essentiellement sous forme de gaz associé veut trouver plus de solutions afin de mieux valoriser cette ressource. Ces solutions, les experts gabonais et étrangers qui prennent part au premier sommet sur le pétrole, le gaz et la transition énergétique qui se tient du 20 au 22 octobre à Libreville comptent bien les trouvées.
《 Nous voulons arriver à optimiser l’utilisation du gaz naturel au Gabon, afin de pouvoir produire de l’électricité avec ce gaz torché et aussi pouvoir transporter les Gabonais avec ce gaz-là. En fait, cette transition va nous permettre de transformer notre manière d’opérer les champs pétroliers et de capter sur les champs pétroliers le gaz butane, afin de pouvoir en produire en quantité et ne plus avoir à l’importer parce qu’aujourd’hui 80% du gaz butane est importé. Ce qui va nous permettre de réduire le cout du gaz butane en République gabonaise.》a indiqué Yann Livulibutt Yangari.
Selon Yann Livulibutt Yangari, au Gabon nous torchons environ 35 milliards de pieds cube de gaz. Donc, ça représente à peu près en quantité énergétique, 200 mégawatts d’électricité. C’est-à-dire que nous brulons assez de gaz pour pouvoir générer toute l’électricité additionnelle nécessaire au Gabon. L’idée du chef de la Task Force stratégie gazière du plan d’accélération de la transformation est très claire : utiliser ce gaz pour faire la cuisine ou produire de l’électricité au lieu de le jeter à la poubelle.
Le Gabon qui poursuit sa transformation énergétique compte bien s’appuyer sur cette nouvelle perspective afin de moderniser l’accès à ses ressources énergétiques.