C’est la fin du feuilleton juridique qui opposait le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba au collectif « Appel à Agir ». Dans sa décision de justice, la Cour de Cassation a définitivement débouté les acteurs de ce collectif qui demandaient une expertise médicale du Chef de l’État gabonais.
C’est un énorme revers que le collectif « Appel à Agir » a essuyé cet après-midi devant la Cour de Cassation qui a rendu son verdict dans l’affaire liée à la demande d’expertise médicale du Président gabonais. En effet, depuis plus de deux ans, « Appel à Agir » émet des doutes sur les capacités physiques et cognitives d’Ali Bongo Ondimba à pouvoir exercer sa fonction après son accident vasculaire cérébral survenu en 2018 à Ryad, en Arabie Saoudite.
Plus de deux ans après avoir introduit cette requête en justice, le collectif a été débouté définitivement au palais de justice de Libreville par la Cour de Cassation. «Après avoir multiplié des recours inutiles, l’assemblée plénière de la Cour de cassation, qui est la juridiction suprême, vient de doucher totalement les ardeurs d’Appel à agir», a déclaré Me Aimery Bhongo-Mavoungou, avocat du Chef de l’État gabonais.
La juridiction a estimé qu’aucune des dispositions prévues par le Code de procédure civile ou même la loi qui organise la justice au Gabon ne permettait au collectif de contester l’annulation par la même Cour de cassation de l’arrêt de la Cour d’appel judiciaire de Libreville demandant à Ali Bongo de se présenter devant elle.
«Cette décision permet d’affirmer sans coup férir que le chef de l’État est bel et bien en forme et que rien ne pourrait l’empêcher d’exercer pleinement sa magistrature comme il le fait si bien en ce moment», a rajouté Me Aimery Bhongo-Mavoungou.