Libreville, la capitale du Gabon a abrité la deuxième mission économique et commerciale de la Francophonie qui s’est tenue du 6 au 8 juillet 2022. Plusieurs responsables de l’OIF étaient présents à cet important événement. Parmi ces personnalités, l’Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Geoffroi Monpetit a réagi à la récente adhésion du Gabon au Commonwealth. Pour ce dernier, en tant qu’Etat souverain, le Gabon a le droit de décider de ses appartenances en termes d’organisations internationales.
Le 25 juin 2022 à Kigali, au Rwanda, la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth a entériné l’adhésion du pays d’Ali Bongo Ondimba à la «Communauté des Nations» en faisant du Gabon le 55ème pays membre de son organisation. Présent à Libreville dans le cadre de la deuxième Mission économique et commerciale de la Francophonie, l’administrateur de l’organisation internationale de la Francophonie, Geoffroi Monpetit a réagi à cette actualité lors d’une conférence de presse qu’il a accordé aux médias gabonais le 7 juillet dernier. Sans langue de bois, pour lui , comme tout État au monde, le Gabon dispose d’une souveraineté qui lui permet de choisir délibérément les institutions auxquelles il veut appartenir.
«Le Gabon est un État souverain qui décide de ses appartenances en terme d’organisations internationales. Le monde multilatéral, en ce moment, est bien mis à mal. Quand un Etat comme le Gabon décide de se joindre à une autre organisation multilatérale, c’est une profession de foi envers un ordre multilatéral fondé sur les règles. C’est très important et l’OIF, de par son histoire, souscrit entièrement à cette démarche puisque nous aussi, nous y contribuons. Je vous rappellerais que l’OIF et le Commonwealth entretiennent des relations de travail très étroites puisque, dans bien de cas, nous travaillons ensemble sur les problématiques et dans les mêmes pays. Nous partageons bien des valeurs communes.», a indiqué Geoffroi Monpetit, Administrateur de l’OIF.