Lors de son adresse à la nation du 16 août dernier, le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba s’est montré très ferme à l’endroit des policiers véreux qui continuent de salir l’image des Forces de police nationale auprès des populations gabonaises. Le Chef de l’État dit avoir donné des instructions fermes pour que ces brebis galeuses qui n’honorent pas la police gabonaise soient séparées du reste du troupeau.
Face au comportement ordurier de plusieurs agents de la police nationale sur la voie publique, notamment le racket, l’intimidation, l’abus d’autorité, la violence et les voies de fait, le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba n’est pas allé de main morte lors de son discours à la nation du 16 août 2022. En effet, le Chef de l’État, Chef suprême des forces de défense et de sécurité a fait preuve d’une extrême fermeté à l’égard de ceux qu’il qualifie de《 brebis galeuses》, au sein des Forces de police nationale.
《 C’est pourquoi je suis déterminé à lutter avec la plus grande fermeté contre ce Mal absolu. Un mal qui gangrène l’ensemble de la société, du bas jusqu’au sommet comme l’a montré l’actualité judiciaire la plus récente. Elle n’épargne pas ceux qui ont un devoir renforcé d’exemplarité. Je veux parler de nos forces de l’ordre, singulièrement de nos policiers. Je n’ignore rien de certaines pratiques intolérables qui ont cours dans les rues de la capitale et dans les grandes villes du pays.》, a indiqué Ali Bongo Ondimba, lors de son allocution le 16 août dernier, à l’occasion de la fête nationale de l’indépendance du Gabon.
Puis de poursuivre :《 A ce sujet, j’ai à nouveau donné il y a quelques jours des consignes d’extrême fermeté. Pour que les quelques brebis galeuses soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau. L’attitude inacceptable et condamnable de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur la grande majorité. Vis-à-vis de ceux qui enfreignent la loi, qui foulent au pied la déontologie professionnelle, il faut être d’une extrême sévérité. Je veillerai à ce que ce soit le cas.》
《 Car nos policiers, et nos forces de l’ordre d’une manière générale, doivent se concentrer sur leur mission. Une mission impérieuse : assurer notre sécurité. La sécurité est la première des libertés. Sans elle, les autres ne peuvent exister. Face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de la capitale et des grandes localités du pays, j’ai également instruit le gouvernement de faire preuve d’une extrême rigueur. Police et Justice doivent travailler main dans la main, et d’une main de fer, pour mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire.》, a conclu Ali Bongo Ondimba, visiblement très remonté.
Un discours qui fait déjà effet !
Quelques jours après le discours du Président gabonais, le Ministre de l’intérieur a décidé de passer à la vitesse supérieure en appliquant 《 la verticalité descendante des sanctions 》au sein des Forces de police nationale. En effet, le 21 août dernier, lors de la présentation des trophées gagnés par les FPN durant l’année dans différentes activités sportives, Lambert-Noël Matha a déclaré : qu’ «à compter de ce jour, je pratiquerais ce qu’on appelle une verticalité descendante des sanctions. Si un agent d’un commissariat est responsable d’un acte blâmable, c’est le Commissaire qui sera sanctionné. Si un agent qui est sur la voie publique est coupable d’un acte avéré antivaleur, c’est le patron de la voie publique qui sera sanctionné».
Avec cette nouvelle sanction, on ose espérer que les Forces de police nationale fassent preuve de plus de responsabilité envers les populations.