La semaine africaine du climat s’est ouvert ce matin à Libreville. C’est le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba qui a procédé au lancement des travaux de cette grande messe du climat qui doit se dérouler du 29 août au 2 septembre 2022. Des représentants des gouvernements, des chefs d’entreprises et des membres de la société civile prennent part à ce grand événement qui a pour objectif de tabler sur une position commune des pays africains avant la COP27 qui doit se tenir en Égypte en novembre prochain.
Ce matin, le Chef de l’État gabonais a lancé les travaux de la Semaine africaine du climat devant plus de 1000 participants, dont des Chefs de gouvernement, des chefs d’entreprises et des membres de la société civile . Prévus pour durer cinq, les travaux de la Semaine africaine du climat ont pour objectif de peaufiner la position des États africains avant la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 27) qui doit avoir lieu en novembre prochain à Charm el-Cheikh, en Égypte.
Face aux grandes puissances du monde, le continent africain est le continent qui pollue le moins. De ce fait , la Semaine africaine du climat est l’occasion rêvée d’évoquer les financements des pays industrialisés au continent africain, grande victime du réchauffement climatique.
Plusieurs actions en matière climatique ont été menées par le numéro un gabonais depuis son accession à la magistrature suprême. «En effet, dès mon accession à la souveraine suprême, le Gabon, par ma voix, a toujours pris une par active aux négociations sur le climat et cela, dès la Cop 15 à Copenhague», a-t-il rappelé, ajoutant que «le dernier conclave de cette rencontre avait réuni une centaine de chefs d’État et de gouvernements pour rédiger un accord destiné à sauver la planète du changement climatique».
Ali Bongo Ondimba est également revenu sur les accords qui n’ont toujours pas été appliqués aujourd’hui. À ce sujet, il a exprimé son profond regret. «Malheureusement, malheureusement ! La rencontre de Copenhague, dont les décisions ont été tant attendues, ne fut pas le moment décisif que les peuples du monde espéraient. Au contraire, les intérêts souverains de chaque pays ont prévalu sur l’intérêt général».