La semaine africaine du climat s’est achevée le 2 septembre dernier à Libreville sur une note de satisfaction. Durant 5 jours, près de 3000 participants ont peaufiné la position commune du continent africain qui doit être présentée à la COP27 qui se tiendra en novembre prochain en Égypte. Cette position commune permettra au continent africain de mieux s’imposer face aux plus grands pollueurs qui, ont toujours du mal à tenir leurs engagements.
Grande victime du changement climatique, alors qu’elle produit de faible emissions, cette fois-ci, l’Afrique n’ira pas à la COP 27 pour se contenter de fausses promesses. Lors de cet important sommet sur le climat qui aura lieu en Égypte en novembre prochain, les pays les plus industrialisés de la planète devront faire preuve de pragmatisme.
« Il faut que les pays qui ont créé ce problème financent l’adaptation en Afrique, financent les dégâts climatiques que nos pays subissent. Qu’ils honorent leurs engagements, leurs promesses. Plus de fausses promesses dans les négociations », a indiqué le Pr Lee White, ministre gabonais des Eaux et Forêts.
Pour le Pr Lee White, comme on l’a fait pour la Covid, on doit traiter le changement climatique comme une urgence planétaire. Le temps des excuses est révolu. « Ensemble, on est beaucoup plus fort et on doit porter la voix de l’Afrique dans les négociations sur les changements climatiques pour chercher une justice climatique, pour mettre la pression sur les pays développés qui ont provoqué le problème dans lequel le monde se trouve », a-t-il rajouté.