Comme pour donner la preuve de ce que le pays est un des plus prometteurs du continent et que son secteur pétrolier laisse entrevoir d’innombrables opportunités, la société Assala Energy, en dépit de crise sanitaire actuelle, a décidé de maintenir ses investissements au Gabon, évalués à 41,8 milliards de francs CFA entre janvier et mars.
Depuis le début de la crise sanitaire due à la pandémie du Covid-19, dans plusieurs pays du monde et particulièrement en Afrique, le secteur économique connaît de fortes tensions, au point que certaines sociétés ont décidé soit de limiter, soit d’interrompre leurs investissements. Une réalité d’autant plus vraie dans le secteur pétrolier, qui a connu une baisse importante du prix du baril de pétrole depuis l’apparition du virus (entre 24 et 28 dollars). Au Gabon, c’est curieusement le contraire qui s’est produit récemment avec la société Assala Energy.
Dans sa parution du 29 mars dernier, le site de Jeune Afrique a révélé que la junior, filiale de Carlyle, a plutôt décidé de poursuivre ses investissements dans le pays où elle a repris les actifs de Shell. Entre janvier et mars 2020, ce sont donc plus de 70 millions de dollars, soit 41,8 milliards de FCFA, qui ont été investis au cours du premier trimestre de 2020. Une preuve que le pays apparaît aux yeux de cette société comme un des plus prometteurs du continent, et dont le secteur pétrolier laisse entrevoir d’innombrables opportunités en dépit de la crise sanitaire actuelle.
En 2019 déjà, Assala Energy a dépensé plus 182,5 milliards de francs CFA auprès d’entreprises gabonaises. En octobre de cette même année, la société a renouvelé pour 25 ans quatre de ses six licences d’exploitation et acquis trois nouveaux permis d’exploration (Mutamba-Iroru II, Nziembou II et Ozigo II).
Spécialisée dans le redéveloppement des champs matures, la junior a néanmoins été contrainte de réduire ses coûts de production, désormais évalués à 12 dollars le baril pour des volumes actuels tournant à plus de 55 000 barils par jour, informe Jeune Afrique.