Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique récemment, la ministre de l’Économie et de la Relance a assuré que face à la crise sanitaire actuelle, le Gabon n’est pas le pays le plus à plaindre en raison de la gestion qui en a été faite par les autorités. Nicole Janine Lydie Roboty ép. Mbou annonce d’ailleurs plusieurs initiatives visant à relancer la croissance.
2021, l’année de l’accélération des réformes structurelles
En 2021, le gouvernement gabonais, instruit par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, n’entend pas dormir sur ses lauriers. En ligne de mire : la relance de l’économie nationale, donc de la croissance que Rose Christiane Ossouka Raponda, la Première ministre, verrait bien atteindre les 2 à 3%.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, la ministre de l’Économie et de la Relance ne nie pas cette ambition. Nicole Janine Lydie Roboty ép. Mbou y annonce la mise en œuvre de plusieurs initiatives visant cet objectif. Il s’agira, selon la ministre, d’accélérer les réformes structurelles engagées ces derniers temps.
« Les réformes structurelles porteront sur la réorganisation du cadre institutionnel de certains secteurs comme les infrastructures, l’agriculture, l’habitat, l’énergie et la filière bois », a-t-elle précisé à Jeune Afrique, indiquant que ces réformes toucheront particulièrement l’optimisation de la mobilisation des recettes et la rationalisation des dépenses et l’environnement des affaires.
Relancer la croissance en 2021
Tout en assurant que face à la pandémie du coronavirus le Gabon n’est pas le plus à plaindre, Nicole Janine Lydie Robotyép. Mbou annonce également que son pays parviendra à relever son taux de croissance au terme de l’année qui démarre. Pour ce faire, elle dit savoir compter sur la stratégie envisagée.
Cette stratégie, a-t-elle dit, consiste, entre autres, à anticiper « un effort de plus 4 700 milliards de francs CFA sur les trois années à venir, financés majoritairement par le secteur privé et les PPP (partenariats public-privé) ».
« L’effort de l’État ira prioritairement vers l’accélération des projets porteurs de croissance tels que la santé, l’éducation et le social », a-t-elle précisé. Pour les investissements privés, ceux-ci concerneront également les secteurs des infrastructures de transport, l’énergie, l’industrie, la filière bois, l’éducation et la santé.