Aux côtés de sa collègue déléguée et de son compatriote président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le ministre de l’Economie et de la Relance prend part depuis le 5 octobre dans la capitale française au « Paris Infraweek 2020 », une rencontre visant à rechercher des financements auprès d’investisseurs internationaux.
Des mois après l’appel lancé par Ali Bongo Ondimba à ses homologues de la sous-région visant à fédérer leurs efforts en vue de relancer les grands chantiers de la zone Cemac en dépit de la pandémie de Covid-19, les ministres en charge de l’Économie des pays de l’Afrique centrale sont depuis quatre jours en France. Accompagnés du président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Pr Daniel Ona Ondo, ceux-ci prennent part au « Paris Infraweek 2020 ».
Cette rencontre, organisée chaque année par la structure Paris Europlace, permet aux États de divers pays de débattre une semaine entière sur l’ensemble de la chaîne de valeur mondiale des infrastructures. C’est également une opportunité offerte pour la recherche des financements auprès des investisseurs internationaux, des acteurs de la finance internationale et des opérateurs économiques. Et le Gabon, en soutien à tous les pays de l’Afrique centrale, n’a pas laissé passer l’occasion. Son ministre de l’Économie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga, qu’accompagne sa collègue déléguée, Mme Roboty, y prend part.
« La participation de la Cemac à cette rencontre s’inscrit dans le cadre des instructions données par les chefs d’État de la sous-région en vue d’accélérer la mise en œuvre des projets intégrateurs, particulièrement dans le domaine des infrastructures », a indiqué le ministre en charge de la Relance.
Le « Paris Infraweek 2020 » constitue une plateforme d’échanges entre les acteurs mondiaux les plus influents dans le domaine des infrastructures sur les évolutions récentes et les tendances clés du financement des infrastructures. Il s’agit en particulier de moyens de financement des projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), indique le ministère gabonais de l’Économie et de la Relance.