Jamais auparavant ces deux administrations gabonaises n’avaient connu de telles difficultés financières au point où certains experts parlent même de faillite. Oui , la CNAMGS et la CNSS ont failli essuyer une faillite. Grèves, tensions, fermetures des agences, problèmes de trésorerie, on a tout entendu et tout vu ces derniers mois. Si le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba ne s’était pas impliqué dans cette affaire, aujourd’hui il en serait autrement. On parlerait de faillite.
Désamorceur de crise, Ali Bongo Ondimba a plus d’un tour dans son sac. En effet, le vendredi 27 mai 2022, le Président gabonais a convoqué les directeurs généraux de la CNAMGS et de la CNSS, ainsi que le Ministre de la Santé et des affaires et le Ministre de l’Économie pour évoquer les difficultés auxquelles sont confrontées ces deux entités publiques et trouver des solutions rapides pour mieux servir les populations gabonaises.
Au cours de cette séance de travail, le diagnostic d’Ali Bongo Ondimba est amer. La mal gouvernance est partout au sein de la CNAMGS et de la CNSS, le numéro un gabonais n’est pas content et il l’a directement fait savoir séance tenante aux personnes présentes à cette importante réunion.
Si au sortir de cette séance de travail Ali Bongo Ondimba, grâce à son implication personnelle a pu trouver des solutions aux différentes crises observées à la CNSS et à la CNAMGS, notamment le défaut de paiement pour les employés et la suspension du paiement des retraites pour la première entreprise et la suspension des prestations sociales pour la deuxième, il n’en demeure pas moins que les sanctions se font toujours attendre, surtout quand on sait que la mal gouvernance prévaut au sein de ces administrations et que les premiers responsables de ce fiasco sont les gérants.
Les gabonaises et les gabonais s’interrogent, Patrick Okori Ossi, directeur général de la CNSS et Sévérin Anguilé, directeur général de la CNAMGS vont-ils être sanctionnés ? Seront-ils les seuls à l’être au sein des administrations qu’ils dirigent ? Pas si sûr quand on sait que c’est toute une chaine qui est responsable de cette mauvaise gouvernance. Ali Bongo Ondimba est également attendu sur ce terrain là. À ce sujet, les populations gabonaises réclament la fin de l’impunité. Pour le gabonais lambda, le Chef de l’État doit sevir, et ce , dans les plus brefs délais.