Pour permettre une nouvelle régression du chômage, notamment chez les jeunes, Ali Bongo Ondimba annonce que le secteur du bois dont les résultats positifs ne font plus aucun doute sur l’économie du pays offrira jusqu’à 30 000 emplois supplémentaires dans les trois prochaines années, ceci grâce à la création de deux ZES à Lambaréné et à Franceville.
Grâce à une vision que certains lui ont pourtant reprochée en 2010, alors qu’il faisait adopter la loi interdisant les exportations brutes de grumes, Ali Bongo Ondimba a finalement eu raison. 10 ans après l’entrée en vigueur de cette mesure s’étant avérée salutaire pour le pays, le Gabon est aujourd’hui le 1er producteur africain et le 3e producteur de contreplaqué mondial.
En effet, au regard des chiffres collectés par la Direction générale de l’Économie et de La Politique fiscale, le secteur du bois ne s’est jamais aussi bien porté que ces 10 dernières années. Jadis boudé, il suscite de plus en plus de l’intérêt notamment de la part des jeunes en raison de son impact positif sur l’économie nationale.
« Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local », a précisé le chef de l’État, lors de son discours à la Nation, le 16 août 2020.
Si Ali Bongo Ondimba est si optimiste quant à l’accroissement du nombre d’offres d’emplois dans le secteur du bois, c’est parce qu’il nourrit un projet depuis quelques mois : la création de deux nouvelles zones économiques spéciales (ZES) dans le pays, une à Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué et une autre à Franceville dans le Haut-Ogooué. Selon lui, grâce à l’instauration de ces deux ZES, qui viendront appuyer la stratégie de la troisième transformation du bois au niveau local, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années.
Si des doutes peuvent subsister dans cette annonce, le chef de l’État rappelle qu’avec la zone économique spéciale de Nkok, son pari a porté des fruits. Cette zone « est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture ».