Le Gabon s’est engagé auprès du Fonds monétaire international (FMI) à auditer cinq entreprises du secteur pétrolier. Dans le but de s’assurer de l’effectivité de la transparence des entreprises de ce secteur, c’est donc Perenco, Total Gabon, Assala, Maurel et Prom, et Vaalco Gabon qui vont être auditées par l’État gabonais.
En juin dernier, dans un document dénommé « Mémorandum de Libreville » évoquant les politiques économiques et financières (MPEF) joint à la lettre d’intention pour le financement adressé au Fonds monétaire international, l’État gabonais a pris l’engagement de procéder à l’audit de cinq entreprises du secteur petrolier . Il s’agit notamment de Perenco (45 champs), Total Gabon (11 champs), Assala Gabon (8 champs), Maurel & Prom (8 champs), et Vaalco Gabon (5 champs).
L’audit qui doit démarrer à la fin du mois d’octobre 2022 aura pour but : « d’évaluer les conventions entre l’Etat et les entreprises publiques ; établir le niveau de la dette croisée entre le gouvernement, les entreprises publiques et les sociétés pétrolières privées ». Cette mission sera menée par «un cabinet international spécialiste du cost-oil.
Elle vise à offrir une traçabilité, une transparence sur les coûts des produits pétroliers en vigueur au Gabon ; permettre de vérifier si ces entreprises ont effectivement versé leurs ressources à l’État, étant entendu que certaines d’entre elles ne respectent pas la compensation de la Taxe à la valeur ajoutée (TVA). Il est question de s’assurer que l’ensemble des ressources qui devraient être versées à l’État par les entreprises pétrolières l’ont été, en totalité.