En dépit de la crise économique actuelle, l’État gabonais a tenu à s’acquitter de ses obligations en réglant pour plus de 3 milliards de FCFA des arriérés de salaires et autres dettes vis-à-vis d’anciens employés des structures publiques dont certaines ont été fermées.
Ainsi que le dit l’adage populaire : « l’État paie toujours ses dettes ». En ce mois de novembre 2020, les autorités gabonaises viennent de le démontrer une nouvelle fois en soulageant les nombreux agents dont la plupart ont travaillé dans certaines structures publiques ayant récemment été fermées pour des raisons de rationalisation des dépenses publiques. Il s’agit, entre autres, des défuntes ANGTI et ANAGEISC.
Ce mercredi 11 novembre sur sa page Facebook, le Trésor public a informé que « les déflatés de l’ANGTI, l’ANAGEISC, OGAPROV, Africa N°1 et l’AGP, sont passés à la caisse ». Selon l’administration, plus de 300 compatriotes ayant perdu leur emploi à la suite de la suppression de certaines agences ou à la fermeture de certaines entités à l’exemple d’Africa N°1 ont en effet perçu tout ou partie de leurs émoluments.
Selon le Trésor public qui assure que « le cauchemar est(désormais) derrière eux », cette opération a coûté un peu plus de trois milliards de FCFA à l’État gabonais. Ce qui constitue un effort non négligeable, alors que le pays fait face à une double crise pétrolière et sanitaire.
« Malgré les difficultés de trésorerie de l’État dues à la double crise du pétrole et du coronavirus, le président de la République S.E Ali Bongo Ondimba, a mis un point d’honneur à soulager les familles gabonaises qui traversent des moments difficiles », indique le Trésor public, non sans promettre que « tout sera mis en place pour régulariser la situation d’autres compatriotes dans le cadre de l’exécution de plans sociaux, qui n’avaient jusque-là pas connu de dénouement heureux ».