Pour donner la preuve de l’attachement à sa crédibilité aussi bien au niveau national qu’international, l’État gabonais, par l’entremise de la taskforce mise en place en juin à l’initiative du président de la République, s’apprête à payer sa dette vis-à-vis des entreprises ayant conduit à terme les différents travaux qui leur ont été confiés.
Le Conseiller spécial, porte-parole de la présidence de la République, l’assure : « L’une des forces du Gabon est d’honorer en toutes circonstances sa parole. » Pour Jessye Ella Ekogha qui a pris part à la séance de travail organisée lundi 5 octobre 2020 entre le Coordinateur général des affaires présidentielles (CGAP), Noureddin Bongo Valentin, et les responsables de la taskforce sur la dette intérieure, c’est cette propension à toujours tenir ses promesses qui fait de l’État gabonais un des plus crédibles du continent, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
L’annonce par le CGAP, au terme de cette séance de travail avec la taskforce du prochain règlement de la dette de l’État vis-à-vis des opérateurs économiques adjudicataires des marchés publics n’est donc pas une surprise. Ainsi, contrairement aux contrevérités véhiculées par certains sur les réseaux sociaux et dans la presse locale et internationale, le Gabon paie toujours ses dettes. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’« un échéancier resserré » a été annoncé par la présidence de la République pour le règlement de cette dette, dont une partie n’ayant pu être justifiée par certaines entreprises a simplement été abandonnée de commun accord avec celles-ci.
« En cette période de relance où les acteurs économiques doivent être soutenus, il est important que l’État s’acquitte des dettes qu’il a contractées en particulier auprès des entreprises locales, qui sont des PME en majorité », estime Jessye Ella Ekogha dans un post sur sa page Facebook.