Au profit des populations vivant dans les localités où la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) exerce ses activités, l’État gabonais et la filiale du Groupe Eramet ont récemment signé un addendum consacrant la création de deux fonds RSE destinés à financer de nouveaux programmes de développement.
De l’avis de Leod-Paul Batolo, l’annexe signée, le 2 octobre 2020 à Moanda avec l’État gabonais représenté par la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, le ministre des Mines Vincent de Paul Massassa et le Coordinateur général des affaires présidentielles Noureddin Bongo Valentin, est un « accord majeur » qui, selon lui, « est une nouvelle preuve concrète de l’engagement de Comilog et du groupe Eramet au Gabon».
Pour l’Administrateur directeur général (ADG) de Comilog, cet addendum a pour objectif de « renforcer les actions sociétales envers les populations et ainsi accroître encore les retombées économiques » des différentes activités de la Compagnie au Gabon, dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Dans les faits, cet accord prévoit un mécanisme de co-construction entre les deux partenaires,axé notamment sur un fonds de développement des communautés locales alimenté par l’affectation par l’État d’une partie des taxes versées par Comilog, et un Fonds RSE financé et mis en œuvre par la Compagnie, destiné essentiellement à l’accompagnement des projets structurants au bénéfice des populations locales. Pour le ministre des Mines, la signature de cette annexe aux accords initiaux entre Comilog et l’État gabonais est conforme au Code minier. « La signature de cet addendum obéit à notre loi minière qui exige que dans le cadre de la gestion des permis miniers, que nous ayons une part réservée à a RSE. Exigence qui n’existait pas dans la loi antérieure », a précisé Vincent de Paul Massassa.