Les opérateurs de téléphonie mobile Airtel Gabon et Gabon Telecom ont été épinglés par l’Autorité de régularisation des communications électroniques et des postes (Arcep) quant à l’inadéquation entre les débits internet fournis à leurs abonnés respectifs et les volumes des données mobiles souscrites.
Comme à son habitude, l’Arcep s’est à nouveau rangée derrière les clients des deux principaux opérateurs de téléphonie mobile du pays, Airtel Gabon et Gabon Telecom. Cette fois, c’est sur la question des facturations effectuées par ces deux entreprises que le régulateur des communications électroniques s’est penché, les jugeant peu conformes à la demande et surtout loin de la qualité censée correspondre aux sommes consenties par les consommateurs.
En effet, selon l’institution présidée par Lin Mombo, plusieurs récriminations ont été enregistrées ces derniers mois, qui visent les deux opérateurs et la plupart, voire toutes se rapportent au même sujet de facturation. Les « utilisateurs font observer que, après épuisement de leur forfait internet, les systèmes mis en place par les opérateurs débitent automatiquement les comptes bonus et principal sans leur aval, les privant ainsi de la possibilité de gérer personnellement leur crédit pourtant destiné aux appels vocaux », indique l’Arcep dans un communiqué paru au quotidien L’Union ce vendredi 4 septembre 2020.
Tout en leur rappelant leurs obligations contenues dans leurs cahiers des charges, notamment en termes de taxation, de facturation des services et de publication des tarifs, le régulateur les a sommés de considérer au plus vite les plaintes de leurs clients pour éviter des sanctions. Pour l’Arcep qui pointe du doigt des « dérives », ces problèmes de facturation sont susceptibles de « léser le consommateur ».