Au regard du succès enregistré ces dernières années par la Zone économique de Nkok, particulièrement pour la transformation du bois au niveau local, l’État gabonais envisage d’en créer d’autres, cette fois à l’intérieur du pays, précisément à Lambaréné et à Franceville.
Intéressés par le projet des autorités de faire du bois transformé un des piliers économiques du pays, des investisseurs internationaux ont misé sur le Gabon et particulièrement sur sa zone spéciale implantée dans le département du Komo-Mondah, à 27 km de Libreville. Depuis, ainsi que l’a rappelé le Pr Lee White dans une interview dans le quotidien L’Union, le mercredi 8 juillet 2020, « plusieurs usines de transformation de bois se sont implantées à Nkok, en raison des conditions attractives qu’offre cette zone pour la transformation de notre bois ».
Le ministre des Eaux et Forêts l’assure pourtant chez nos confrères, le Gabon envisage d’attirer davantage d’investisseurs étrangers dans le secteur de la transformation du bois au niveau local. Les autorités, en tête desquelles le président de la République Ali Bongo Ondimba, entendent en faire bénéficier les populations et les localités de l’intérieur du pays. Le Pr Lee White informe en effet que la dynamique de transformation du bois au Gabon « va se poursuivre avec la création de zones économiques spéciales à Lambaréné et à Franceville ».
Ce projet d’envergure, selon le ministre des Eaux et Forêts, devrait permettre de créer « près de 5000 emplois sur les 12 prochains mois. Pour sa matérialisation, il bénéficiera, comme pour d’autres projets porteurs de richesse depuis quelque temps, de l’accompagnement de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ).
Pour son financement, l’Etat devrait se servir de l’accord signé en septembre 2019 avec le gouvernement norvégien, qui financera le Gabon à hauteur de 90 milliards de francs CFA, en contrepartie de la préservation de sa forêt et la réduction de ses émissions de carbone.