Lancés en septembre 2020 par la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, les travaux de la nouvelle route économique, baptisée Transgabonaise, pourraient durer quelques mois supplémentaires avant la livraison du premier tronçon de 81 kilomètres, a laissé entendre récemment Salim Bejaoui, directeur général de la Société autoroutière du Gabon (SAG).
Contrairement aux allégations véhiculées par certains, notamment sur les réseaux sociaux, le projet de la Transgabonaise n’a pas été abandonné. En témoignent les séances de sensibilisation organisées ces derniers mois par la Société autoroutière du Gabon (SAG) auprès des populations impactées par ce vaste projet dont les travaux ont officiellement été lancés par la Première ministre le 25 septembre 2020.
À l’occasion de sa rencontre, le 7 mai dernier, avec Rose Christiane Ossouka Raponda, Salim Bejaoui, le directeur général de la SAG, a toutefois laissé entendre que la livraison du premier tronçon de ce chantier pourrait être retardée de quelques mois. « Ce premier tronçon de 81 kilomètres, entre le pk24 et le pk105 vers Nkok et au-delà de Kango-Nsilé, se terminera au mois de juillet 2022 », a-t-il annoncé, non sans expliquer que ce retard de quatre mois est une des nombreuses conséquences de la pandémie du coronavirus, qui a impacté le transport maritime du matériel dans les délais.
Le patron de la SAG a néanmoins assuré que le démarrage des travaux au pk50, à quelques encablures de la ville de Ntoum sur l’axe Kango, est « imminent ». Aussi, les autorités gabonaises sont-elles toujours confiantes quant à la réalisation de ce projet à fort impact économique et social.