Au moment de l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2021, de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le président gabonais exhorte plus que jamais ses homologues à promouvoir la production et la consommation locales pour un meilleur développement du continent.
Africaniste convaincu, Ali Bongo Ondimba a salué récemment sur son compte Twitter l’entrée en vigueur de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine. Comme annoncée ces deux dernières années, celle-ci a officiellement eu lieu le vendredi 1er janvier 2021. Une date jugée « historique » pour le chef de l’État gabonais qui y voit une nouvelle étape dans le développement des pays du continent.
Pour le président de la République en effet, l’entrée en vigueur de la Zlecaf est une invite à privilégier le local, alors que le taux d’importation se fait de plus en plus grandissant dans la plupart des pays d’Afrique. Or, assure-t-il, dans un tweet posté le 2 janvier dernier, que « produire davantage en Afrique ce qui est consommé en Afrique est la clé de notre développement ».
En accordant plus de moyens à la production locale, tout en suscitant davantage la consommation des produits issus du continent par les Africains, Ali Bongo Ondimba assure également que c’est « la solution pour créer plus d’emplois ».
La Zlecaf, quels avantages ?
L’accord qui entre en vigueur cette année contient d’innombrables avantages, aussi bien pour les États, les producteurs que les populations africaines. L’avantage principal de la Zlecaf est sans nul doute la suppression des droits de douane pour 90 % des lignes tarifaires sur 5 ans pour les pays les plus développés et sur 10 ans pour les pays les moins développés. Les droits de douane devront être supprimés à une échéance ultérieure pour 7 % des lignes tarifaires, précise l’agence de presse Reuters.