Le président Ali Bongo Ondimba a pris part le 6 avril à Libreville, au « Dialogue virtuel entre dirigeants de haut niveau sur l’urgence de la Covid-19 et du climat en Afrique ». Au cours de cette concertation organisée par la Banque africaine de développement (BAD) et le Global Center Adaptation, le dirigeant gabonais a appelé les pays industrialisés à rejoindre au plus vite le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP).
L’implication d’Ali Bongo Ondimba
L’avènement de la Covid-19 couplé aux problématiques sur le climat interpellent le président Ali Bongo Ondimba au plus haut point. C’est à ce titre que le chef de l’Etat gabonais a pris part le 6 avril à Libreville, au « Dialogue virtuel entre dirigeants de haut niveau sur l’urgence de la Covid-19 et du climat en Afrique ». Organisé par la Banque africaine de développement (BAD) et le Global Center Adaptation, cet échange a enregistré la participation de Ban Ki-moon et Antonio Guterres, respectivement ancien et actuel secrétaire général des Nations Unies. Akinwumi Adesina, président de la BAD, a également pris part aux travaux.
Adapter l’Afrique aux effets des changements climatiques
A cette occasion, le président Ali Bongo Ondimba a rappelé que l’Afrique, qui n’émet que 3% du CO2 dans le monde, est lourdement affecté par les conséquences des changements climatiques. A cet effet, le dirigeant gabonais a appelé les pays industrialisés à rejoindre au plus vite le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP).
« L’Afrique appelle les pays développés à assumer leur responsabilité historique et à intégrer leprogramme pour accélérer l’adaptation en Afrique »,a-t-il déclaré.
Initiative commune de la BAD et le Centre mondial pour l’adaptation, ce programme vise à mobiliser 25 milliards de dollars pour intensifier les mesures les mesures d’adaptation aux effets du changement climatique en Afrique.