Réagissant à l’inscription, mercredi 28 juillet 2021, du Parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO, le président de la République a posté sur sa page Facebook que cette initiative est à accueillir comme une récompense de la politique environnementale du Gabon.
Elle était attendue depuis longtemps. L’inscription du Parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO est enfin intervenue dans la journée du mercredi 28 juillet 2021. L’annonce a été faite sur Twitter par Pr Lee White, ministre en charge de l’Environnement. Le membre du gouvernement n’a pas manqué de remercier tous les partenaires du Gabon pour leur soutien.
Pour sa part, le président de la République, mondialement reconnu comme un champion dans le domaine de la protection de la nature, estime que « l’inscription par l’UNESCO du Parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité vient récompenser les efforts du Gabon en matière de protection des forêts, qui jouent un rôle déterminant dans la lutte contre le réchauffement climatique ». « C’est un grand jour pour notre pays et pour notre planète », a déclaré Ali Bongo Ondimba dans un post sur sa page Facebook. Autour de lui, beaucoup assurent que cette inscription est loin de le satisfaire complètement, d’autant plus qu’il entend toujours faire mieux en termes de protection de la flore du Gabon, pour le bien-être des générations futures.
« C’est maintenant que tout commence ! »
Dans son discours de circonstance, Pr Lee White s’est engagé, au nom de son pays, à respecter les recommandations énoncées dans la décision relative à l’inscription du Parc national de l’Ivindo. Il a néanmoins refusé tout triomphalisme.
« C’est un moment historique pour la conservation de la biodiversité riche et exceptionnelle qu’abrite ce site, à savoir de très vieilles forêts intactes et refuges pour de nombreuses espèces endémiques et d’espèces menacées. Le Parc national de l’Ivindo est devenu aujourd’hui notre bien à tous. Il est évident que l’inscription de ce site sur la Liste du Patrimoine mondial n’est pas une fin en soi. Comme l’ont dit tous les représentants des États parties qui ont eu l’honneur d’avoir un bien inscrit sur cette liste durant cette session, c’est maintenant que tout commence. En effet, le défi est de maintenir l’intégrité de ce bien ainsi nominé sur la Liste du Patrimoine mondial », a-t-il déclaré à l’endroit des membres du Comité du Patrimoine mondial, au Secrétariat et à l’UICN.