En grande partie, si le Gabon est parvenu à signer un nouvel accord triennal avec le Fonds monétaire international (FMI), c’est grâce à l’implication de l’ex-Coordinateur général des affaires présidentielles dont la gestion de la taskforce sur la dette intérieure a permis au Gabon de faire de sacrées économies, tout en améliorant considérablement la qualité de sa dépense publique.
Pour un montant de 320 milliards de francs CFA durant les trois prochaines années, le FMI a consenti à accorder un nouveau prêt au Gabon en fin juillet dernier. Si le gouvernement a bien accueilli cette nouvelle, il n’en demeure pas moins que beaucoup pensent que cet accord est à mettre sur le compte d’un homme : Noureddin Bongo Valentin et son équipe.
L’ex-Coordinateur général des affaires présidentielles s’est en effet investi pour permettre au Gabon d’améliorer considérablement la qualité de sa gestion de l’argent public. Et le concerné n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler dans sa lettre ouverte adressée au président de la République à la suite de son départ du poste, le 13 septembre 2021.
Noureddin Bongo Valentin a en effet été un des artisans de l’accord avec le FMI qui s’est en partie basé sur les efforts consentis par le Gabon en matière de toilettage de la dette intérieure. Or, l’on se souvient que c’est à l’ex-CGAP qu’avait été confiée la supervision des travaux de la taskforce y relative. Conséquence : l’État est parvenu à sauver près de 600 milliards de FCFA de dettes fictives. L’implication personnelle du jeune collaborateur d’Ali Bongo Ondimba ne s’est pas fait démentir.
Comme il le rappelle lui-même, le pilotage effectué par ses soins dans de nombreux dossiers a permis de donner des gages de bonne gestion, et a fait que le pays soit pris au sérieux par les institutions financières internationales. La revalorisation de la notation crédit du Gabon par l’agence de notation Moody’s en juillet 2021 est également une des conséquences heureuses de l’implication personnelle de Noureddin Bongo Valentin que d’aucuns verraient bien en nouveau Haut-Commissaire de la République.