Le président de la République a pris part, jeudi 17 juin 2021, à la réunion du conseil d’administration du centre mondial pour l’adaptation organisée par visioconférence. Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de réaffirmer la nécessité pour les peuples africains d’investir dans des mesures d’adaptation.
Plus d’une année après la survenue du coronavirus, les économies du monde poursuivent tant bien que mal leur marche vers un retour à la normale. Si certains pays s’en sortent plutôt bien, la remontée de la pente est assez difficile pour de nombreux pays, notamment sur le continent africain où la maladie a franchement entamé les efforts entrepris avant le choc. Pour Ali Bongo Ondimba qui prenait part, jeudi, à la réunion du conseil d’administration du centre mondial pour l’adaptation, la situation actuelle montre clairement que les mesures d’adaptation ont besoin d’être renforcées pour permettre à tous les États de tenir et de résister face à ce genre d’évènement.
Aussi, le chef de l’État estime-t-il que « la nécessité d’investir dans des mesures d’adaptation pour sauvegarder notre avenir n’a jamais été aussi forte ». Il ne manque d’ailleurs pas de faire remarquer que « la pandémie de Covid-19 a tragiquement révélé l’importance des sociétés fortes et résilientes à travers le monde ».
D’où l’importance, selon lui, d’œuvrer davantage à la construction d’une meilleure stratégie permettant aux États, surtout les moins développés, de réagir face au choc. Ce qui est une des principales recommandations de l’Initiative d’Adaptation pour l’Afrique (IAA), a rappelé le Président.
Lancée à Paris lors de la 21e conférence des Parties (COP), en décembre 2015, l’IAA est « une démarche africaine audacieuse et novatrice permettant de galvaniser le soutien nécessaire afin d’intensifier considérablement les mesures d’adaptation et d’aborder le problème des pertes et dégâts sur le continent ».
Le centre mondial d’adaptation dont la réunion du conseil d’administration s’est tenue jeudi par visioconférence « a pour objectif d’établir des partenariats à travers le continent africain pour étendre et accélérer les mesures visant à protéger les communautés africaines des effets du changement climatique », rappelle la présidence de la République.