Actuellement en séjour à Paris où il enchaîne les rendez-vous de haut niveau, le Premier Ministre gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze a accordé une interview de douze minutes aux journalistes de France 24. Au cours de cet échange, les journalistes français n’ont pas hésité à évoquer la question des d’observateurs électoraux de l’Union européenne qui n’ont pas été invités à prendre part à la prochaine élection présidentielle au Gabon qui doit avoir lieu dans 6 mois. Sur cette question, Alain-Claude Bilie-By-Nze a été claire.
« Avec l’Union européenne, nous avons discuté dans le cadre du dialogue politique intensifié et nous sommes tombés d’accord. Nous avons fait le constat que les observateurs de l’UE ont contribué à aggraver la situation au Gabon par des déclarations intempestives, peu mesurées et qui ne tenaient pas compte des réalités. », a indiqué le Patron de la Primature.
Avant de rajouter : « Nous sommes (donc) tombés d’accord pour que cette année, il n’y ait pas d’observateurs de l’UE. Et ça n’aggraverait rien du tout parce que nous allons organiser des élections transparentes. Le vainqueur sera connu. Nous espérons que le vaincu l’acceptera et félicitera le vainqueur. »
La présence des observateurs électoraux de l’Union européenne n’est en rien une obligation. En 2016, pour des raisons de transparence, le Gabon avait invité ces derniers à jeté un œil sur le déroulement du scrutin, mais malheureusement comme l’a rappelé Alain-Claude Bilie-By-Nze, ces observateurs n’ont fait qu’aggraver la situation.