À l’instar de 39 autres dirigeants du monde, le président de la République prendra part, par visioconférence, à un sommet sur le climat, en vue de préparer la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) prévue en novembre 2021, à Glasgow, les 22 et 23 avril 2021. L’invitation adressée par Joe Biden à Ali Bongo Ondimba est pour le porte-parole de la présidence de la République une façon pour le président américain de reconnaître l’importance du Gabon et de son leader dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Parmi les 5 dirigeants africains invités
En mars dernier, la Maison-Blanche avait informé que le président Joe Biden conviait à un sommet de haut niveau 40 dirigeants de la planète, triés sur le volet. Le rendez-vous auquel ceux-ci étaient invités est prévu pour la semaine prochaine, exactement les jeudi 22 et vendredi 23 avril 2021. Ali Bongo Ondimba y est invité, a confirmé et rappelé Jessye Ella Ekogha, lors de la conférence de presse du 13 avril dernier.
Seulement, il convient de préciser, au sujet de cette invitation, que le président de la République fait partie des cinq dirigeants africains à être invités. Les quatre autres sont : Félix Tshisekedi(président en exercice de l’UA), Cyril Ramaphosa (président sud-africain), Muhammadu Buhari (président nigérian) et UhuruKenyatta (président du Kenya).
« Ce sommet vise à préparer la prochaine COP 26 qui se déroulera en novembre à Glasgow, en Écosse », a également précisé le porte-parole de la Présidence.
Une marque de considération
Pour Jessye Ella Ekogha, au-delà des critiques portées par certains sur les réseaux sociaux, l’invitation adressée par Joe Biden à Ali Bongo Ondimba est loin d’être anodine comme tentent de le faire croire ses contempteurs, notamment du côté de l’opposition. Bien au contraire.
« Cette invitation de la part du chef de l’État américain est un signe de considération des États-Unis vis-à-vis du Gabon. Il est aussi le signe de la reconnaissance du leadership exercé par le Président Ali Bongo Ondimba sur la scène internationale en matière de lutte contre le réchauffement climatique qui constitue l’enjeu numéro un du siècle sur le plan planétaire », a-t-il analysé.
Pour rappel, dans la perspective de la prochaine COP, le Gabona été désigné pour diriger le groupe des négociateurs africains.