La nomination de Régis Massimba en qualité de Président du Conseil d’administration de l’Institut Gabonais de l’Image et du Son lors du dernier conseil des ministres est perçue pour le plus grand nombre comme une récompense totalement méritée à celui qui est considéré comme un monument de la télévision gabonaise .
Régis Massimba, la quarantaine révolue a été nommé hier en conseil des ministres à la fonction de Président du Conseil d’administration de l’IGIS, une nomination qui couronne non seulement sa brillante carrière à la télévision gabonaise en tant que présentateur télé, acteur et animateur, mais aussi parce qu’il est un fin connaisseur du milieu. C’est une nomination qui n’a pas laissé la toile insensible. Très apprécié par les gabonaises et les gabonais, celui que l’on surnomme Iboga Power depuis l’époque ou il présentait la mythique émission « Bat Power Show » est sans doute l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour avoir participé à l’évolution de la télévision gabonaise en terme de contenus ( émissions et autres ).
Reformer l’IGIS
Régis Massimba n’aura aucun repit. Le nouveau Président du Conseil d’administration de l’institut Gabonais de l’Image et du Son devra reformer en profondeur l’entité qui par le passé était une machine à production, c’est d’ailleurs à elle que le Gabon doit beaucoup sur le plan cinématographique pour avoir su produire et participer au succès de plusieurs œuvres du petit écran. L’objectif est de mettre en place de nouveaux mécanismes pouvant créer une véritable révolution en matière de production et de réalisation, pour ainsi faire du Gabon un pays très important dans le domaine en Afrique .
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Ce n’est un secret pour personne, Regis Massimba est un soutien du Président de la République depuis 2009 jusqu’à aujourd’hui. En le nommant à la tête du conseil d’administration de l’IGIS, le Président Gabonais confirme également que la méritocratie est toujours d’actualité au Gabon. Reste à Regis Massimba de confirmer qu’il est l’homme de la situation pour apporter un nouveau visage à l’IGIS.
