C’est un film dont la fin est connue de tous ceux qui peuvent prétendre à un minimum de bon sens et d’objectivité. Surtout de tous ceux qui savent interpréter les textes de lois en vigueur en République Gabonaise. Les « 10 » de « Appel à agir » refusent manifestement de faire partie de ceux-là.
Ce collectif qui regroupe tant des figures de l’opposition que d’une certaine société civile, a décidé de porter leur requête de faire apprécier par un médecin, l’aptitude physique et psychique du Président de la République à se maintenir en poste, devant la Cour Constitutionnelle. Une décision qui intervient après une débâcle judiciaire par laquelle les « 10 » ont dû se faire rappeler des dispositions élémentaires de la Cour Constitutionnelle et du Statut des Magistrats, entre autres.
On est en droit de se demander si ces derniers attendent des juges constitutionnels qu’ils remettent en débat les capacités d’un Chef de l’État qui a présidé la cérémonie consacrée à leur prestation de serment? Où en serait la logique ? Ne parle-t-on pas du même Ali Bongo Ondimba qui vient de rentrer du Haut-Ogooué, où il est allé donner le coup d’envoi du « Run In Masuku », visiter un projet agricole dans la localité d’Eyouga et communier avec les populations, qui ont pu le toucher et converser avec lui?
Comme le dit le vieil adage , « n’est plus aveugle que qui ne veut voir ». Mieux, les 10 mousquetaires de « l’Appel » refusent obstinément de voir qu’ils exploitent le mauvais filon. Pour se prémunir contre le ridicule, il vaut mieux reconnaître à temps une erreur de jugement, plutôt que faire preuve d’un « jusqu’au-boutisme » à la limite du puéril.