En prélude à l’élection prochaine du président de la Banque africaine de développement (BAD), le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance a pris part ce mardi 28 juillet 2020, par visioconférence, à la 6e réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la Banque, visant à préparer cette échéance électorale majeure.
Selon un communiqué de l’institution bancaire, en raison de la pandémie de Covid-19 et des bouleversements qu’elle provoque au niveau mondial, initialement prévues du 25 au 29 mai, les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds africain de développement (FAD) se tiendront finalement du 25 au 27 août 2020, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’est à cette occasion qu’aura lieu l’élection du président de la BAD. Les préparatifs liés à ce rendez-vous ont déjà été lancés. En témoigne la rencontre à laquelle a participé Jean-Marie Ogandaga, ce mardi 28 juillet 2020.
Le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance a en effet pris part aujourd’hui à la 6e réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la BAD qui s’est tenue par visioconférence. Selon l’équipe de communication de Jean-Marie Ogandaga, les échanges ont porté essentiellement sur l’organisation de cette élection.
Au cours de cette réunion jugée « spéciale » en raison du contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, le membre du gouvernement gabonais et ses pairs ont procédé à la validation du nouveau mode virtuel de l’élection du président de la BAD sachant qu’en temps normal, ce processus voit la présence physique des électeurs.
La BAD décrit le Conseil des gouverneurs comme son « organe de décision suprême au sein duquel chaque pays membre est représenté par un gouverneur et un gouverneur suppléant ». Selon la Banque, « chaque gouverneur possède un nombre de voix proportionnel au capital de la Banque souscrit par son pays. Les gouverneurs et leurs suppléants sont généralement ministres des Finances ou de la Planification économique, présidents de banque centrale ou d’autres hauts fonctionnaires. Ils sont nommés par leur pays pour un mandat de cinq ans et peuvent également être révoqués ou remplacés par leur pays ».
