Cinq enfants de l’ancien Président gabonais Omar Bongo Ondimba ont été mis en examen en France en Juin et en Juillet dans l’affaire dite « des biens mal acquis ». Cette mise en examen a suscité plusieurs réactions sur la toile, certains ont même fait circuler que l’actuel Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba avait également été mis en examen. Il n’en est rien. Le Porte-parole de la Présidence de la République Gabonaise, Jessye Ella Ekogha a apporté des éclaircissements à ce sujet. Il a tenu à rappeler que le Chef de l’État gabonais n’était pas concerné par cette affaire.
« Cela ne concerne ni le président de la République, ni aucun membre de la présidence de la République gabonaise, donc il n’y a pas à commenter. Cependant, il apparaît que les médias ont adopté comme stratégie marketing d’associer systématiquement le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à une affaire pour laquelle il n’a jamais été inquiété, ni entendu. Cela doit cesser », a indiqué Jessye Ella Ekogha à l’AFP.
Pour rappel, parmi les personnes mises en examen par la justice française figurent, Pascaline Bongo, ancienne directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba, et Omar Denis Junior Bongo, lequel est également le petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso. Sont également concernés Jeanne et Joseph Matoua, enfants d’Omar Bongo Ondimba et de Patricia Thérèse Matoua. Ceux-ci ont été mis en examen pour recel de détournement de fonds publics, de corruption active et passive, de blanchiment et d’abus de biens sociaux. La justice française les soupçonne d’avoir « sciemment » bénéficié d’un important patrimoine immobilier « frauduleusement » acquis en France par l’ancien président gabonais. La valeur de ces biens a été évaluée « à au moins 85 millions d’euros ».