Jeune Afrique est le premier magazine international à avoir rencontré Brice Laccruche Alihanga depuis sa sortie de prison. À Paris, le 26 janvier dernier, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a répondu à plusieurs questions de Marwane Ben Yahmed durant près de deux heures d’horloge. Il est longuement revenu sur les liens qui le lie à son village Eyouga dans le Haut-Ogooué où il a massivement investi pour les populations gabonaises.
C’est la première fois que Brice Laccruche Alihanga accorde une interview à Jeune Afrique depuis sa sortie de prison. C’est avec humilité et grandeur qu’il a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées. Sans langue de bois, BLA est resté le même homme. Son amour pour son pays le Gabon est resté intact, comme quand il évoque son village Eyouga dans le Haut-Ogooué qu’il aime tant.
« Je suis avant tout fier de mon identité gabonaise : tout comme de nombreux Gabonais le font dans leur propre village, j’ai investi dans le mien, Eyouga, que je chéris, et dans mon pays. », a déclaré Brice Laccruche Alihanga à Jeune Afrique.
À Eyouga où il a construit une villa pour sa famille et une cité pour les villageois, Brice Laccruche Alihanga y est resté très attaché. Le signe qu’il est un enfant du village qui, l’a toujours porté même quand il était dans le noir total à la prison centrale de Libreville.