Alors que la Première ministre est depuis quelques jours la cible d’attaques incompréhensibles notamment de la part des acteurs de l’opposition et des acteurs de la société civile gabonaise dans les médias et sur les réseaux sociaux, la Primature appelle au ressaisissement et à lui donner l’opportunité de matérialiser son projet.
Moins de deux mois après sa prise de fonctions officielle, Rose Christiane Ossouka Raponda fait déjà l’objet d’attaques pour le moins incompréhensibles véhiculées dans la presse nationale et sur les réseaux sociaux. Interpelée par la recrudescence de ces assauts que d’aucuns attribuent à une infime partie de l’opposition et aux acteurs de la société civile gabonaise en manque de visibilité depuis de longs mois, la Primature n’a pas caché son étonnement dans un communiqué rendu public jeudi au soir.
Pour la première administration du Gabon, il ne fait aucun doute : « l’objectif visé est de la déstabiliser et de la déprécier aux yeux de l’opinion ». Ses contempteurs, auteurs de cette campagne de dénigrement visant précisément la Première ministre, cherchent donc à « désorienter l’opinion en créant une sorte de confusion dans les esprits ». Aussi, la Primature ne manque-t-elle pas de rappeler que Rose Christiane OssoukaRaponda n’est à son nouveau poste que depuis le 16 juillet 2020.
« Peut-on déjà demander des comptes ou exiger des résultats à un chef du gouvernement qui n’est en place que depuis deux mois et investi il y a tout juste une semaine ? Que les partisans de la chienlit et de la dialectique tous azimuts la laissent faire ses preuves avant de tirer des conclusions hâtives et inopportunes, car le contexte ne s’y prête pas encore », a réagi la Primature.