Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), via son porte-parole, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a rendu public le chronogramme officiel de la transition politique au Gabon. Deux mois après ce qui convient d’appeler le « coup de la libération », les militaires au pouvoir viennent de dévoiler un calendrier décisif devant permettre la mise en place de la nouvelle constitution, du nouveau code électoral et l’organisation de l’élection présidentielle qui doit avoir lieu en août 2025. À travers la divulgation de ce chronogramme, le Président de la Transition du Gabon, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema donne une leçon aux putschistes des États du Mali, Burkina Faso, Guinée, Tchad et Niger qui refusent toujours de communiquer la date des élections dans leurs pays.
Au Gabon, contrairement au putschistes africains qui ont pris le pouvoir par les armes au cours de ces dernières années, la date indiquant la tenue de l’élection présidentielle a été communiquée, mieux, un chronogramme a été dévoilé, et ce , en deux mois seulement. Cela n’a jamais été observé dans les pays comme le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Tchad et le Niger qui sont dirigés par des putschistes.
S’accrochant au pouvoir, ces derniers sont incapables de délivrer un chronogramme claire de leur transition. Au Mali et en Guinée, Assima Goita et Mamadi Doumbouya , deux militaires arrivés au pouvoir par des coups d’État, depuis près de 3 ans refusent toujours de communiquer la date des élections présidentielles. Une attitude qui semble agacer la communauté internationale.
Au Burkina Faso, au Tchad et au Niger , c’est la même chose. Le flou demeure. Les militaires au pouvoir n’ont pas l’intention d’organiser des élections transparentes dans des délais raisonnables comme c’est le cas au Gabon ou Brice Clotaire Oligui Nguema pilote la transition avec maestria. Ce cas d’école au Gabon devrait inspirer ces putschistes africains qui n’ont qu’un seul but , se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible.
La transition qui doit prendre fin en 2025 au Gabon, soit 24 mois après l’arrivée du CTRI au pouvoir restera à jamais dans les annales en Afrique si le calendrier est respecté. Le dialogue national qui sera présidé en août 2024 par le Mgr. Jean Patrick Iba-Ba est l’événement politique le plus attendu de l’histoire de notre pays.