Ce lundi 20 février 2023, le Premier Ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze a reçu à son cabinet les partis de la plateforme Alternance 2023 et d’autres formations politiques ayant claqué la porte de la concertation politique. Selon certaines indiscrétions, ces différents partis de l’opposition envisagent de participer aux travaux de la concertation politique nationale qui se tient sur l’esplanade du Ministère de la défense. Ce rétropédalage qui n’étonne personne est sans doute lié au fait que les responsables de ces partis ont bien compris que la classe politique gabonaise ne comptait pas céder à leurs folles exigences.
Le Chef du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze a longuement échangé avec les représentants d’une frange de l’opposition ce 20 février 2023 à son cabinet, à la Primature. Ces derniers sont venus lui soumettre leur intention de revenir à la table des négociations de la concertation politique. Après avoir claqué la porte de ces assises politiques pour des raisons absconses, ces partis négocient leur réintégration auprès du patron de la Primature qui est le Chef de file de la majorité.
Lors des discussions, aux côtés du patron de l’administration gabonaise, on a pu voir les représentants de l’Union nationale (UN), de Réagir, du Parti du réveil citoyen (PRC), du Front patriotique gabonais (FPG) et du Parti social-démocrate (PSD). Paulette Missambo, François Ndong Obiang, Thérence Gnembou, Gérard Ella Nguema et Albertine Maganga Moussavou n’ont pas manqué d’exprimer leur souhait de revenir à la table des négociations.
Il en va de l’intérêt supérieur de la nation !
«On va pour le Gabon, pour travailler pour le Gabon. On peut travailler entre frères gabonais et c’est le Gabon qui gagne», a fait savoir François Ndong Obiang, le président du parti Réappropriation du Gabon de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir).
Pour le responsable de RÉAGIR, il est fort probable que son parti et la plateforme Alternance 2023 réintégrent la concertation politique dont les travaux ont démarré jeudi dernier. «Si on remet les choses à plat, on peut avoir une opposition crédible qui a proposé des choses et qui revient sur la table de la Concertation. C’est une affaire de volonté politique, sans que le gouvernement ou l’opposition ne perde la face. C’est dans l’intérêt du pays. On n’est pas obligé de rendre les travaux jeudi prochain comme l’avait souhaité le président, non ! On peut continuer à travailler jusqu’en fin de semaine, voire en début de semaine prochaine et produire un travail consensuel», assure t-il.