À la veille de la 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et des gouvernements de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le président de la République a instruit le ministre des Affaires étrangères aux fins d’organiser cette rencontre portant aussi bien sur la relance de l’économie que sur la réforme de l’institution régionale.
La 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et des gouvernements de la CEEAC aura lieu le 30 juillet. Les dirigeants de la sous-région de l’Afrique centrale échangeront par visioconférence, comme il est désormais de coutume depuis le début de la crise sanitaire due à la Covid-19. Le caractère sérieux et crucial de cette rencontre n’en est pour autant pas dénié.
C’est d’ailleurs en raison des enjeux liés à cette rencontre au sommet qu’Ali Bongo Ondimba et Pacôme Moubelet Boubeya se sont entretenus ce mercredi 29 juillet au palais présidentiel. La réforme de la CEEAC, la nécessité de relancer l’économie et de redynamiser la croissance pour stimuler la création d’emploi étaient le principal sujet au centre des discussions du président de la République et du ministre des Affaires étrangères. D’autant plus que ce sont ces deux points qui constitueront les principaux points inscrits au débat le 30 juillet.
« Dans un contexte marqué par la crise sanitaire actuelle, la CEEAC travaille à une meilleure coordination entre les États membres pour déployer des politiques publiques plus efficaces et davantage de solidarité. Cette réforme institutionnelle de la CEEAC permettra d’accélérer l’intégration sous-régionale de la zone », estime en effet la Communication présidentielle dans son communiqué.