Dans les prochains mois, le Gabon pourrait compter parmi les États du continent africain à figurer parmi ceux siégeant au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, d’autant plus que sa candidature a récemment été validée par l’Union africaine (UA).
Le rapport du comité interministériel sur les candidatures africaines au sein du système international a fortement réjoui les autorités gabonaises qui l’ont reçu récemment. Celui-ci stipule clairement : « Le conseil exécutif de l’UA approuve pour l’élection en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU au titre de la période 2022-2023, lors de l’élection prévue en juin 2021, les candidatures suivantes : République du Gabon et République du Ghana. »
L’approbation de l’organisation continentale est intervenue au cours de la 38e session ordinaire de son Conseil exécutiforganisée par visioconférence en février dernier, à Addis Abeba, en Éthiopie. La validation de la candidature du Gabon est loin d’être un hasard. Après son élection en octobre dernier au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le Gabon a souhaité intensifier sa présence au sein des organes internationaux.
En janvier dernier, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux des représentants du Corps diplomatique accrédités au Gabon, le chef de l’État avait explicitement exprimé le souhaitde voir son pays intégrer le Conseil de sécurité de l’ONU au titre de la période 2022-2023. Il avait ainsi invité leurs différents pays à voter pour le Gabon en juin prochain.
Si le Gabon remporte son élection, il portera à quatre le nombre de mandats qu’il a déjà brigués jusqu’à lors, après ceux de 1978 – 1979 ; 1998 – 1999 et 2010 – 2011.