Le Président de la Transition gabonaise, Brice Oligui Nguema est attendu à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis ou il doit prendre part à la COP28. Après sa participation à Riyad au sommet Arabie Saoudite – Afrique, le nouvel homme fort du Gabon se rendra dans ce pays du golf pour défendre la cause des pays africains et en particulier celle de son pays qui est un leader en matière de protection de l’environnement et un acteur majeur dans la préservation du bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète. Les enjeux sont énormes.
Brice Oligui Nguema poursuit son marathon diplomatique. Après Riyad il y a quelques semaines où il a pris part au premier sommet Arabie Saoudite – Afrique, le Président du CTRI va se rendre à Dubaï du 29 novembre au 4 décembre ou il est particulièrement très attendu pour le rôle que son pays joue dans la séquestration du carbone, on parle de 100 millions de tonnes de CO2 par an. Le Gabon est un exemple sur la scène internationale quand il faut parler de diplomatie verte.
À Dubaï, le Président gabonais ne sera pas seul, il sera très bien entouré. Pour mener les négociations qui s’annoncent rudes, il a le Colonel Maurice Ntossui Allogo, en charge du ministère des Eaux et Forêts, de la Préservation de l’Environnement, du Climat et du Conflit homme-faune et le juriste chevronné Guy Rossatanga-Rignault qui est également Secrétaire général de la présidence gabonaise. Le dernier cité a joué un rôle capital lors des précédentes COP dont il connaît très bien les coulisses. Selon Africa Intelligence, il a plusieurs fois mené les négociations pour le Gabon, notamment en 2015 à Paris, lors de la COP21. C’est donc un homme très expérimenté sur qui va s’appuyer Brice Oligui Nguema.
Lors de ce déplacement, l’agenda de Brice Oligui Nguema et ses hommes sera double : politique dans le dialogue Nord-Sud, et technique dans les discussions autour des mécanismes de compensation carbone et de lutte contre la déforestation.