Instruit par le président de la République après la publication du dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim dont l’indice de la bonne gouvernance place le Gabon au 1er rang des pays de la sous-région de l’Afrique centrale, la cheffe du gouvernement a informé mardi 1er décembre que son équipe et elle-même s’emploieront à régler définitivement le problème de la corruption dans le pays.
Pour Rose Christiane Ossouka Raponda, il s’agit « autant d’une question de justice que d’efficacité » pour son gouvernement qui est plus que jamais attendu sur le terrain de l’action. Aussi, instruite par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, la Première ministre a, entre autres, pour mission d’en finir avec la corruption au Gabon, ou du moins d’en réduire considérablement l’impact. Ce à quoi elle a une nouvelle fois promis de s’atteler.
Mardi 1er décembre, Rose Christiane Ossouka Raponda a, pour ce faire, organisé un conseil de cabinet à la Primature. Celui-ci était consacré à la promotion de la bonne gouvernance et aux mécanismes de lutte contre la corruption. Francis Nkea Ndzigue, le ministre de tutelle, et certains de ses collègues membres du gouvernement ont pris part à cette séance de travail.
Selon la Première ministre, dans le domaine de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, ces dernières années, « le Gabon a fait beaucoup de chemin ». Elle cite notamment la « forte progression » du pays dans les classements internationaux, tels que celui de la Fondation Mo Ibrahim, dont l’indice de la bonne gouvernance place le Gabon au 1er rang des pays de la sous-région de l’Afrique centrale.
« Le président de la République, SEM Ali Bongo Ondimba, souhaite que nous intensifiions encore nos efforts en la matière afin de résoudre structurellement les problèmes. Le gouvernement s’y emploiera avec méthode et détermination », a-t-elle promis dans un post sur sa page Facebook.