Ayant pris part, mercredi 15 janvier, à la rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle pour l’année 2020, le président de la République a confirmé toute l’importance accordée à cette juridiction dont il assure qu’elle est la principale garante du fonctionnement des institutions républicaines, en plus de jouer un rôle majeur dans le maintien de la stabilité du pays.
La rentrée de la Cour constitutionnelle comptant pour l’année 2020 a eu lieu, ce mercredi, à Libreville, en présence d’Ali Bongo Ondimba et de plusieurs invités parmi lesquels Louise Mushikiwabo la Secrétaire générale de la Francophonie, les présidents des institutions constitutionnelles, les membres du gouvernement et l’ensemble du corps diplomatique accrédité au Gabon. Cette cérémonie solennelle est la première depuis la réforme de la Cour et le renouvellement de ses membres intervenu en septembre dernier.
Respectueux de la loi et des institutions, le président de la République n’a pas caché sa fierté d’avoir présidé le lancement officiel des activités annuelles de cette juridiction pour laquelle il a la plus grande admiration. Il s’agit notamment pour le chef de l’État, qui s’est exprimé au terme de la cérémonie sur sa page Facebook, d’«une juridiction garante du bon fonctionnement de nos institutions et de l’État de droit au Gabon».
Pour le président de la République, chargée de réguler l’activité des pouvoirs publics, la Cour constitutionnelle est également perçue à ses yeux comme «un rouage majeur de la stabilité de notre pays». Un rôle que Marie Madeleine Mborantsuo n’a pas cessé d’assumer avec adresse et rigueur depuis plusieurs années.
Au cours de la cérémonie, la présidente de la haute juridiction, en plus d’avoir brossé le bilan des activités de l’année écoulée, a d’ailleurs tenu à rappeler le rôle de la Cour constitutionnelle, conformément à l’article 83 de la Constitution. La patronne des lieux s’est particulièrement appesantie sur «le pouvoir d’interpréter la Constitution» conféré à l’institution dont elle a la charge.