Par visioconférence, ce lundi 4 mai, le président de la République et l’ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont échangé sur la pandémie du Covid-19 et le changement dont les conséquences sur la planète et sur l’humanité les inquiètent.
Parmi les dirigeants du monde les plus impliqués dans la lutte contre la préservation de la planète par la réduction de la pollution, Ali Bongo Ondimba a devisé ce lundi avec Ban Ki Moon par visioconférence. Si les deux hommes n’ont pas manqué de se rappeler aux bons souvenirs de leur combat commun, ils ne sont pas non plus passés à côté de la préoccupation du moment : la riposte contre le Covid-19 qui a déjà coûté la vie à plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde depuis son apparition en Chine en fin 2019.
Jugé «constructif» par le président de la République, l’échange avec l’ex-secrétaire général de l’ONU a en effet porté sur les conséquences cumulées entre cette pandémie et les dérèglements climatiques. Ces deux phénomènes majeurs, estime Ali Bongo Ondimba, «déstabilisent nos économies et menacent nos sociétés».
Aussi le leader gabonais pense-t-il que ces deux menaces «appellent des initiatives inédites et d’envergure pour promouvoir un modèle de développement durable, davantage respectueux de l’Homme et de la Nature». C’est donc en cela que s’explique son échange ce lundi avec l’ancien patron de l’ONU. L’objectif des deux hommes est d’amorcer des réflexions devant aboutir à une lutte coordonnée contre le Covid-19 en Afrique particulièrement.
«Pour notre planète et notre humanité, le moment est décisif», a lancé le chef de l’État, qui n’a pas manqué de renouveler sa détermination à prendre part aux prochains travaux du Global Center on Adaptation (Centre mondial d’excellence sur l’adaptation au climat). Fondé par le gouvernement des Pays-Bas en partenariat avec les Nations Unies pour l’environnement, le NIES Japon et les Philippines, le GCA a pour objectif de trouver et partager les meilleures pratiques sur la manière dont les deltas, les villes, les infrastructures et les transports, l’alimentation, l’eau, l’énergie et les systèmes de santé peuvent s’adapter face aux effets du changement climatique.