Alors que les actes de délinquance n’ont pas cessé en dépit du contexte de crise qui prévaut, le chef du gouvernement a mis en garde ce lundi 27 avril les éventuels contrevenants à la loi. Julien Nkoghe Bekale prévient que de lourdes amendes pourraient être infligées aux indélicats.
À l’occasion de la présentation, lundi, des nouvelles modalités de mise en œuvre du confinement partiel et géographique du Grand Libreville, Julien Nkoghe Bekale s’est voulu ferme, un brin menaçant à l’égard des plaisantins à qui il a tenu à rappeler que «la crise sanitaire que nous vivons n’a pas suspendu l’application des lois en vigueur pour réprimer les actes de délinquance». Ces derniers jours, les autorités ont en effet fait un triste constat dans le comportement de certains qui semblent, soit dénier l’existence du Covid-19, soit en profiter de façon déraisonnable.
Aussi, le Premier ministre a-t-il mis en garde les auteurs des actes visant à exploiter le stress ou la détresse des populations pour tenter de créer la psychose dans un contexte de crise grave qui requiert au contraire, l’Union sacrée de la Nation prônée par Ali Bongo Ondimba.
La mise en garde du chef du gouvernement vise particulièrement «ceux qui parasitent les numéros verts mis à la disposition du public pour les saturer volontairement, les lanceurs d’alerte sur les réseaux sociaux qui propagent de fausses nouvelles et ceux qui leur servent de relais».
Julien Nkoghe Bekale prévient : «le gouvernement ne saurait indéfiniment tolérer de tels agissements au moment où notre pays affronte un ennemi invisible et qui menace notre existence».